Bon Entendeur est un collectif musical français fondé en 2012 composé de trois amis, Nicolas Boisseleau, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica. Les mixtapes de Bon Entendeur, globalement électroniques, ont des inspirations disco, funk et hip-hop. Ils se distinguent par l’intégration d’extraits vocaux de personnalité française tout au long de la production. Bon Entendeur réalise également ses propres interviews, comme celles de MC Solaar, Pierre Ninney, Alexandre Astier, Oxmo Puccino ou encore Richard Bohringer… L’objectif de ces extraits vocaux est « de faire rayonner la culture française ».
Catégorie : coup de coeur
The Offspring
Formé en 1984, The Offspring est un groupe de punk rock américain, originaire de la Californie. En général, leurs chansons tournent dans les styles punk, pop et rock. L’histoire raconte que dans un contexte où de nombreux concerts punks finissent en bagarre générale, l’entrée leur fut refusée, à la suite de quoi ils se décident à former un groupe et jouer leur propre musique, un groupe appelé à l’origine Manic Subsidal. En 1986, le groupe décide de changer de nom pour s’appeler The Offspring, ce qui en français peut se traduire par « la progéniture, la descendance ». Ce nom ne passera pas inaperçu pour la presse musicale, établissant un lien entre ce nom et l’incarnation par le groupe d’un renouveau du punk rock des années 1970.
The Offspring ont cumulé plusieurs succès dont celui d’avoir vendu le plus d’album au monde en étant indépendant. C’était en 1994 avec Smash (20 millions de dsiques). 3 titres de cette album traverse l’atlantic grâce à des diffusions dans toutes les radios occidentales, ce qui lance leur folle carrière (Come Out and Play, Self Estem et Gotta Get Away ).
General Elektriks
General Elektriks est un projet musical français d’electropop inspiré de plusieurs styles comme la funk, la soul et le jazz. Il est fondé par Hervé Salters, un artiste parisien féru de synthés vintage et de claviers en tous genres. Hervé Salters (alias RV) a d’abord joué pour le groupe Vercoquin et -M- avant d’aller s’exercer outre-atlantique chez Blackalicious et Lyrics Born.
Therapie Taxi
« Nous venons ici vous dire au revoir. » Quelques heures avant l’annonce du décès de Valéry Giscard d’Estaing, le groupe Thérapie Taxi a prononcé son « au revoir » (c’est juste pour l’anecdote, rien à voir avec VGE 😉 ).
Sept ans après sa naissance à Paris, le groupe pop fondé par Adélaïde Chabannes de Balsac et Raphaël Faget-Zaoui, au détour d’une annonce postée sur un site internet, va prendre des chemins différents pour « grandir dans un autre cadre ».
Pour les rares personnes qui ne les connaîtraient pas, Thérapie Taxi compose des morceaux aux sonorités rock, pop et hip-hop. Leurs chansons abordent le plus souvent des histoires de flirt, d’amour, de rupture, dans un langage crue mais tout en poésie.
Leurs discographie comporte 3 albums et un EP d’adieu. Le titre « Hit Sale » se classe à la 18ème place des single en France, et la première en Belgique sur la plateforme Spotify en 2018.
Sources : Le groupe Thérapie Taxi annonce sa séparation après une tournée d’adieu (ouest-france.fr) / Therapie Taxi — Wikipédia (wikipedia.org) / Thérapie Taxi, symbole d’une génération oxymore – RFI Musique / Coup de coeur musique 2018 : la pop libérée de Therapie taxi – Le Parisien
Love Fame Tragedy
Vous connaissez The Wombats ? Mais si, ce groupe anglais qui c’est fait connaître grâce à son punk déjanté. Les vrais se souviendront de leurs vidéos promo de leur premier album en 2007 où ils jouaient leurs morceaux en acoustique dans des lieux improbables.
Continuer la lecture« Love Fame Tragedy »The Lemon Twigs
The Lemon Twigs est un groupe « pop-rock » américain originaire de New York. Il a été créé par les frères Brian et Micheal D’Addario. Fringués dans un style à la croisée de David Bowie et Mick Jagger, ils surfent sur la vague du rock des années 70 en poussant le délire à l’extrême que se soit sur scène, ou en sortant leur premier titre dans le commerce (en 2015) … sur support K7 !!!!
Asaf Avidan
Asaf Avidan est un auteur-compositeur-interprète israélien leader du groupe de folk-rock « Asaf Avidan and the Mojos ». La hauteur et le caractère rauque de sa voix lui valent d’entendre sa musique comparée à celle de Janis Joplin, Jeff Buckley ou encore Robert Plant.
Fin 2006, alors qu’Asaf Avidan se produit en solo à travers Israël, il réunit quatre musiciens qui deviendront the Mojos. Le groupe joue beaucoup en Israël et donne également quelques concerts aux États-Unis, notamment au Meany Fest à New York où ils arrivent finalistes. Ils sortent 2 albums, le premier « The Reckoning » est sacré disque d’or un an après sa sortie et élu « album de l’année » par plusieurs médias. Le second « Poor Boy » ou « Lucky Man » sort en Israël, il évoque l’histoire d’un garçon né avec un trou à la place du cœur. L’album sort avec deux titres et deux couvertures différentes, laissant au public le choix de décider si le garçon est pauvre (« poor boy ») ou chanceux (« lucky man »). L’album est disque d’or cinq mois après sa sortie et récolte des critiques extasiées.
En juillet 2011, après un été en tournée où ils partagent la scène avec Robert Plant, Ben Harper et Lou Reed, Asaf Avidan and the Mojos annoncent qu’ils font une « pause créative indéfinie » et continue de tourner en concert solo et acoustique.
Dooz Kawa
Le Figaro le surnomme « la plume du rap français » et L’Express considère qu’il fait partie de ces rappeurs qui s’écoutent « un dictionnaire à la main ».
«Si j’arrêtais le rap c’est comme si je fermais les yeux, ça n’aurait pas de sens ». Baigné dans le hip-hop depuis tout petit Dooz Kawa ne sait plus très bien quand il a commencé réellement à chanter : « C’est le prolongement de moi-même. J’étais timide et renfermé, c’était mon seul moyen pour communiquer et de ne plus me sentir intouchable dans la société. »
Fils d’une Allemande d’origine tchécoslovaque et d’un père militaire, il expose son talent à douze ans dans une scène rap underground franco-américaine en se faufilant dans les caves de garnisons militaires d’Allemagne où son père est soldat. Il arrive à l’âge de 17 ans en France, en Alsace. Inspiré par les musiques de l’Est, il signe ses premières collaborations avec Bieli Lagrene et Mandino Reinhardt, deux guitaristes manouches. « Travailler avec ces virtuoses de la musique m’a fait prendre confiance en moi. Ces gens exceptionnels te donnent du crédit, ça fait du bien ». Rarement dans la lumière, Dooz Kawa n’a pas de plan de carrière prédéfini : « Je n’ai pas de protocole pour être ou ne pas être célèbre, j’essaye juste de rester subjectif ». En revanche, il aime laisser le champ libre à d’autres artistes. « Le rap n’est pas unidisciplinaire et peut être mélangé avec le graphisme ou le dessin, par exemple. Des plasticiens viennent souvent réaliser mes pochettes ou mes clips ».
Terrorisme, religion, alcool, Dooz Kawa traite tous les sujets à sa façon : « Je ne veux pas qu’on me colle une étiquette en tant que rappeur conscient. Chacun fait sa propre analyse ». Toujours à se poser des questions, l’artiste à l’impression d’être à part. Il voit l’avenir musical sereinement mais ça n’empêche pas d’avoir des doutes : « Le plus gros inconnu c’est moi-même. Si j’arrive à freiner mes pulsions schizophréniques tout ira bien ».
Volo
Volo est un groupe de chanson française composé des deux frères Volovitch, Frédéric et Olivier. Le nom du groupe est inspiré de leur patronyme ukrainien. Frédéric Volovitch était également chanteur et guitariste au sein des Wriggles jusqu’à la dissolution du groupe en 2009. Olivier en était le régisseur. (A la reformation des Wriggles en 2018, ni l’un ni l’autre n’est reparti avec le groupe)
Les frères Volovitch sont originaires de Tours. Toujours accompagnés de leur guitares les deux frères jouent avec le mélange des styles, entre musiques rythmés aux allures funky et ballades minimalistes, le groupe a su créer un univers clairement reconnaissable. Leurs textes peignent souvent avec beaucoup de sensibilité les problématiques du monde moderne (C’est leur guerre) ou des thématiques plus intimes (Fiston). On y retrouve à la fois une grande simplicité et une grande sincérité dans leur proximité avec l’auditeur.
MPL
Ma Pauvre Lucette, c’est un peu Fauve qui aurait grandi… la référence ne dérange pas Manu, guitariste du groupe originaire de Grenoble. « Nous sommes à l’origine cinq amis d’enfance, tous musiciens, guitare, saxo et même accordéon. Certains sont issus du conservatoire. On a formé des groupes pendant nos années collège et lycées, tout en ayant des influences et des goûts divers. »
Une jolie mosaïque de trentenaires : Manu est plutôt chanson française, Andreas (basse) est branché funk, Cédric (chant) est rap, Julien (guitare et électro) est très rock. Pour lier ce petit monde, ils se sont choisi un comédien comme narrateur, Arthur qui incarne un gourou.
Vu comme ça, c’est un peu le parcours, disons, classique de jeunes qui veulent faire de la musique… « En fait, on s’était tous un peu éparpillés, entre Grenoble, Marseille et Paris. Et il y a six ans, une amie commune a disparu… réellement. Il y a eu des avis de recherche… mais plus personne n’a eu de nouvelle d’elle depuis ce temps. » Un mystère tragique qui a offert un fil directeur à ces potes : « On a composé nos premiers morceaux à sa mémoire, une sorte d’hommage. » Ils se sont rendus en Normandie, d’où était originaire leur amie : c’est là qu’ils ont réalisé leur clip « Requiem », sur la plage d’Étretat, sorte de funérailles en cirés sur les galets.
« On a aimé faire cette chanson tous ensemble, explique Manu. Depuis, on s’est ouvert à d’autres sons. On avance collectivement. Et on a l’ambition de se lancer pleinement dans la musique. »
Chacun met ses envies dans le chaudron commun pour sortir une belle histoire musicale : « Sur scène, Arthur, qui est aussi fondu de ciné, chante mais aussi narrateur. » Au final, des ambiances plus douces et mélodiques que les jeunes Fauves : « C’est vrai qu’on nous compare souvent, sans doute à cause de nos riffs et du hip-hop… mais notre musique est différente. »
– extrait de l’article « Festival Beauregard. Ma Pauvre Lucette, née d’une tragique histoire » du journal « Ouest France » du 7 juillet 2017 –