The Killers est un groupe de rock alternatif américain, formé en 2002 et originaire de Las Vegas dans le Nevada. Leur musique est influencée par des références incontournables des années 1980 et des années 1990 comme Depeche Mode, Magnum, Oasis, David Bowie, Duran Duran, The Cars, New Order ou encore The Smiths. Leur premier album Hot Fuss (2004) est un succès mondial.
Foo Fighters est un groupe de rock américain, formé à Seattle, Washington. Il est formé en 1994 durant la dissolution de Nirvana, à la suite de la mort de son leader Kurt Cobain. Dave Grohl, le batteur du groupe, se lance alors dans son projet, un album intitulé Foo Fighters sur lequel il enregistre tous les instruments à l’exception de quelques titres enregistrés avec l’aide de Krist Novoselic, ancien bassiste de Nirvana, et Pat Smear, ancien guitariste live de ce même groupe et membre des Germs. Le groupe Foo Fighters est né.
Dans cette vidéo, Rockin ‘1000, un groupe de musiciens rock provenant principalement d’Italie et de quelques autres pays comme le Canada, le Mexique, l’Angleterre, l’Autriche, la Bosnie et l’Allemagne. Ils réunissent environ mille musiciens qui se produisent simultanément pour faire venir jouer les Foo Fighters dans leur ville, ce qui s’est finalement passé en Octobre 2015.
« Un monde formidable » est le premier album d’Achab sorti en 2017. On l’a découvert au printemps lors d’une émission diffusée sur Arte Ni Dieu ni maître retraçant l’histoire de l’anarchisme en tant que mouvement populaire et politique à travers le filtre de l’histoire. On n’en fera pas le résumé mais il s’agit d’un pan de l’histoire internationale mis aux oubliettes… Et c’est dans ce documentaire que se trouve une furieuse musique qui nous a emmené jusqu’à ACHAB. Groupe dans lequel on retrouve le réalisateur du reportage, Tancred Ramonet. Nous nous sommes procurés la galette, nous l’avons écouté et nous avions surtout envie de vous en parler…
Achab. Mais qui est Achab ? Ni plus ni moins que le capitaine légendaire du Péquod dans Moby Dick qui pourchasse sans fin à la folie la baleine blanche. Un quête frénétique et effrénée qui conduira le « brave » capitaine à une mort certaine. Un peu la direction de notre beau et juste monde capitaliste, frénétique, inconsidéré et déconnecté des réalités physiques et sociales. Achab se prononce également « ACAB » qui signifie « All cops are bastard », expression répandue à travers le monde contre les répressions policières et militaires souvent envoyées à la face de leur peuple pour protéger des intérêts économiques. Bref, ACHAB annonce faire du rock libertaire.
La première chanson nous met directement dans le bain. Éponyme de l’album, Un monde formidable est absolument délicieux de part son ironie. Chanté à la première personne du singulier, le discours est celui d’une personne ne voulant pas voir la réalité peu glorieuse de notre société emprunt de violences. Le discours que beaucoup de personnes des hautes strates portent régulièrement en prenant leurs semblables pour des pigeons, ce n’est pas sans nous rappeler ce pathétique personnage d’AXA au discours ahurissant… Mais le mieux pour comprendre la portée de ce morceau est de visionner le clip vidéo qui l’accompagne. Les images du clip peuvent être choquantes, mais se trouvent en libre accès sur internet, Un monde formidable ?
La suite est un doux mélange de morceaux naviguant entre amour, colère, noirceur, réflexions, mémoire et liberté ! De l’amour, tantôt dans la vie de couple (Tout recommencer), tantôt dans la vie parentale (9 mois et quelques jours) ou encore dans le cas d’une douloureuse et passionnelle séparation passée (Qui vivra verra). ACHAB nous donne son lot de douceurs mais également son lot de critiques et de questionnements acerbes sur la vie courante. Ça c’est Paris questionne la doctrine urbanistique du moment à travers le prisme de Paris-la capitale. Un urbanisme ayant pour objectif une financiarisation totale de l’espace urbain. Bétonnage, partenariat ‘public-privé’, publicité omniprésente sur l’espace public, fleurissement de chaînes multinationnalisées, omniprésence de caméras, ghettoïsation, logements vides, spéculations immobilières…
Bref, une réduction totale des lieux communs et des libertés suivi d’un muselage bien orchestré empêchant la réappropriation de l’espace par les humains. Mais comme le dit l’adage (et ACHAB le rappelle) : « mais sous la plage y a des pavés ». Les villes sont de simples pôles « d’attractivité » pour lesquelles nous sommes sommés d’être hyper-mobile, d’habiter en circonférence et d’alimenter la méga-machine capitaliste en nous rendant dépendant à tout un attirail technique et technologique pour lequel il serait bon de revoir leur utilité concrète.
ACHAB utilise la langue de Molière avec un rock expérimental, là où beaucoup se contentent de baragouiner quelques textes anglophones vides de sens dans des rocks aseptisés. L’équilibre trouvé par ce groupe entre texte, histoires et musicalité est subtil et bien foutu.
L’album se termine sur un morceau qui nous à fait chavirer avec ce bon vieux capitaine à bord de son navire, un morceau de 9 minutes, Encore un jour sans massacre. Un regard froid, teinté de colère, retraçant les pensées de Lola, lycéenne.
Aldebert, né Guillaume Aldebert est un auteur-compositeur-interprète de Besançon. Bercé par les chansons de Georges Brassens , il découvre très vite sa vraie passion : la musique. Il fait ses premiers pas au lycée au sein de petits groupes de musique entre potes (Power Slave, Killing Potatoes, … ) Il s’affirme davantage en tant que compositeur et guitariste pendant sept années avec son groupe nommé les « Whyte ». Le groupe jouait alors du rock metal. Il passe sérieusement à la chanson en 1999 avec la sortie de son premier album, Plateau Télé.
Amadou et Mariam sont un couple de musiciens et chanteurs maliens, qui présentent la particularité d’être tous deux aveugles. Les albums d’Amadou et Mariam présentent les cultures africaines principalement maliennes.
La multiplicité du choix des instruments dans leur musique a pour vocation de rappeler les traditions africaines et avant tout maliennes : le djembé, le balan (un instrument originaire du Burkina Faso, même famille que le balafon), la kora ; mais également des instruments plus occidentaux comme la guitare (joué par Amadou). Ils nous offrent une musique pop africaine qui est rythmée et dansante. Leurs chansons décrivent une ambiance festive et solidaire du peuple malien tout en énonçant les problèmes exposés à la population tels que la pauvreté et la guerre.
LCD Soundsystem est le projet solo du producteur américain James Murphy. La musique de LCD Soundsystem peut être décrite comme un mélange de dance music et de post-punk avec des éléments de disco et d’autres styles.
Gorillaz est un groupe britannique virtuel formé en 1998 par Damon Albarn et Jamie Hewlett. En réalité la musique est une collaboration entre de nombreux musiciens, mais implique en permanence Damon Albarn. Leur style représente plusieurs genres musicaux incluant rock, le britpop, hip-hop, dub, reggae, et pop.
Ce groupe a la particularité d’être composé par des membres de fiction qui ne représentent en aucun cas la personnalité des « vrais » musiciens impliqués dans ce projet, l’identité des créateurs réels étant même à l’origine cachée au public malgré la notoriété de Damon Albarn.
Les musiciens sont donc présentés comme étant :
2D – chant, clavier
Murdoc Niccals – guitare basse
Russel Hobbs – batterie, percussions (remplacé par une boîte à rythmes sur l’album Plastic Beach)
Noodle – guitare, clavier, chant (remplacée par un cyborg sur l’album Plastic Beach)
L’univers fictif du groupe est présenté grâce à ses clips vidéo sur son site web interactif, des courts-métrages d’animation, et de fausses interviews.
Gabby Young est une chanteuse-compositrice-interprète britannique, guitariste et chef d’ orchestre. Gabby Young était la plus jeune membre de l’opéra britannique à l’âge de douze ans. Depuis 2007 elle travaille avec le groupe Other Animals, un groupe de huit chefs qui combine gypsy , folk , rock et jazz le tout relié au style cabaret.