Superorganism

Collectif de huit musiciens venant d’Angleterre, du Japon, d’Australie, ou encore de Nouvelle-Zélande, ils ont transformé l’une des grandes maisons de l’Est londonien en quartier général et studio d’enregistrement. A leur tête, une jeune étudiante japonaise de 18 ans, Orono.

Leurs chansons pop et acides passent au crible l’ère Internet, ses réseaux sociaux, ses selfies, ses écrans et la célébrité fast and furious. Sous la plume d’Orono, elle expose la face morose et égocentrique d’une génération connectée ainsi que le désir narcissique de reconnaissance à travers les réseaux-sociaux, l’auteure parle même d’« idiocratie ». Elle évoque également un fort auto-centrisme qui s’avère être un bon prétexte pour suivre ses envies sans prêter attention à un quelconque jugement.